dimanche 27 septembre 2009

Bourré de Boris pas d'alcool.

De quelle manière pourrais-je bien vous décrire ma première semaine à Norwich? Je pourrais chronologiquement vous tirer à travers les moult obstacles administratifs des premiers jours. Je pourrais vous faire virtuellement traverser mon frigo pour mieux illustrer la vie d'étudiant anglais. Mais dans le fond, rien ne sera jamais aussi représentatif que de vous décrire les quelques gens attachants de mon appartement et quelques mésaventures locales noyées dans des litres de cidre et de bière à gueuler des chansons aux fenêtres des autres pour se finir couché dans son lit à manquer les suisses et les bases stables de la sobriété.

L'angleterre, et mon université sont remplis de personnes fades et inintéressantes que l'on finira par rencontrer et passer le reste du temps à leur échapper, mais quelques uns vous aident à vous sentir un peu plus à l'aise dans ce monde baigné dans le maquillage et les "jocks" américanisés. Je me permet des pointes de language commun.

Joe - Le vieux de 21 ans, leader de l'appartement, qui essaye de draguer l'étudiante internationale Barbie depuis le début de la semaine en vain.

Jordan - mon voisin silencieux mais à qui ont peut faire confiance. Il m'a sauvé de tomber de ma fenêtre complètement bourré et qui m'apprend à cuisiner.

Tommy - le beau gosse qui peut se faire toutes les filles mais qui reste fidèle à sa copine loin d'ici. Le plus gytans dans ses blagues.

Katie - la fille un brin en manque de confiance dans un appartement de fortes têtes. Ivre, le manque de confiance disparait, le sharkage commence.

Laura - la leader féminine, toujours la tête froide quelque soit la situation.

La plupart sont un peu plus jeunes, ce qui est toujours un avantage sur le comportement que les gens ont avec moi. Ici, sans les suisses, c'est pas toujours marrant d'essayer de s'endormir. Ici, sans les suisses, c'est pas toujours aussi excitant de sortir. Ici, sans les suisses, c'est plus dur de faire sa place. Mais ici, je peux recommencer à zero.

Vous me manquez tous bande de connards.

JML

jeudi 17 septembre 2009

Boris A Un Nouveau Portable.

*Boris savait compter deux par deux et lasser ses chaussures*

C'est à l'aube du troisième jour que nous avons quitté la ville de Norwich pour ramener mon père à l'aéroport, ce qui nous a permis de faire une très jolie ballade le long de merveilleusement bucoliques canaux à travers les roseaux et parmi les chants des oiseaux natifs de la région. Autant vous dire que l'excitation est à son comble et que j'ai du mal à retenir mon enthousiasme. J'adorerais m'étendre sur plusieurs paragraphes afin de pouvoir mieux vous faire ressentir cette expérience fascinante qui m'a, sans le moindre doute, changé pour toujours.

Quelques heures plus tard et un Michel déposé à l'aéroport, ma mère et moi arrivons dans une petite chambre d'hôte dans laquelle un fax se sentirait à l'étroit. Les toilettes sont partagées mais ne doivent pas être utilisées entre 23:00 et 07:00 et le lit est un matelas vite fait posé sur une vieille planche de bois dont IKEA aurait honte.

Enfin aujourd'hui on repasse aux choses sérieuse: jouer avec mon petit cousin d'un an, manger des spécialités anglaises (fromage, pain, chips... gastronomie me voilà) et enfin, RECEVOIR UN NOUVEAU PORTABLE POUR L'ANGLETERRE. Pas la peine de vous cacher mon excitation, je suis dorénavant virtuellement atteignable en Angleterre et j'ai 800 minutes de téléphone gratuites et 1600 SMS. Ceci implique évidemment q
u'un nombre conséquent de messages complètement inutiles et ridicules seront envoyés impliquant probablement les notions de caca ou ta mère.

Je comptais prendre des photos particulièrement mignonnes avec mon petit cousin, mais ce sale bâtard de merde doit apparemment dormir 10 heures par jour, du coup je vais vous mettre une sensationnelle photo de moi et mon nouveau portable (qui, ça va sans dire, est nettement plus cool que mon petit cousin. et moins puant).

Pour tous les ultras geeks qui pullulent que j'ose appeler mes amis. Je suis Skypeable (jamesberclazlewis)

Je mettrais le coin à jour vers Dimanche sans doute c
ar je me dirige vers Londres où mon grand père est toujours persuadé qu'Internet est une invention des communistes. Par conséquent, j'entre dans mon appartement samedi, je suis complètement fracasse le soir, et j'essaierai d'écrire un truc mignon tout en lavant le vomi d'entre les touches.

JML.



mardi 15 septembre 2009

Quand Boris Prend L'Avion, Il Le Remet Toujours A Sa Place Après

*Ce message est sponsorisé par ta mère*

En direct de la délicieuse ville de Norwich où l'on y raconte qu'il y a un bar par jour de l'année. L'année anglaise étant évidemment constituée de 22'537 jours tellement qu'ils sont chauds. Je vous parle en ce moment même depuis un confortable matelas placé en perpendiculaire de celui de mes parents dans une petite chambre d'hôtel. Une nuit dans ce lit = 6 ambulances/voitures de police qui sont passés hier avec leurs gyrophares. Autant vous dire que je serais physiquement méconnaissable après mes 26 agressions pendant ma première semaine de cours. En ce moment même il est 23:11 chez vous, et je vais essayer de pas trop vous ennuyer avec mes sottises d'enfant perdu en Angleterre.

Soit, en bref, l'avion a eu 3:30 de retard (ce qui est à peu de chose près égal à 16 heures et 49 minutes sans iPod), et à partir de 5 heures de retard, ils te remboursent ton vol. Autant te dire que le gars il a fait pété les réacteurs et il a pris une heure de vol plutôt que 1h30.

Je pose ma main sur la barrière de l'escalier et je sens le soleil chaud et relaxant poser ses heureux rayons sur mon visage. Le doux son de quelques oiseaux se dissipent doucement à travers les voix mélodieuses des passagers qui sourient et rigolent chaleureusement. Et donc, vers ce moment là je me réveille, je sors de l'avion. On pète de froid. Il y a du vent. Il y a une suisse allemande qui gueulent en direction d'un gars environ soixante mètres devant depuis l'arrière de l'avion et il y a un blaireau qui a oublié son sac à l'arrière de la queue et qui se la joue rambo version hôtesse de l'air.

En fin de compte on fini par se tirer, prendre les sacs, louer une voiture, faire 2 heures de route pour arriver à Norwich pour arriver dans ma chambre d'hôtel où la température de la douche ne peut pas être réglée et a été placée sur l'agréable niveau de 47 degrés. Après j'ai dormi, facebooker avec une partie d'entre vous. Découvert les joies du taggage de gens dans les statuts (sans doute une révolution pour ce qui est du potentiel blague de facebook).

Aujourd'hui, on est allé visiter mon Université où, incroyablement, tout le monde était tellement gentil qu'ils pouvaient qu'être drogués ou sinon c'est des cyborgs. On a été regarder une chambre normale depuis une fenètre, autant vous dire qu'il faut pas avoir prévu de s'étirer ou tu risque de te retrouver avec les pieds dans la hall, la tête dans les chiottes et les bras dans la chambre de quelqu'un d'autre.

Je pousse probablement un peu, parce qu'au fond la ville est particulièrement jolie, verte, les gens sont vraiment sympathiques et souriants (mettez ça en parallèle avec le Londres, si tu me parles je fais un drive-by au Uzi devant chez ta grand mère) et il fait aussi froid que ça (un très confortable 18 degrés) et en plus, il pleut pas. avant demain.

Je vais vous laisser là. Demain je m'en vais retourner dans la délicieuse ville de Londres pour que mon père rentre en avion et après je m'en vais voir mon oncle chercher des livres de cours et des vinyles. J'essaierai de prendre des photos pour égayer mon texte littéraire et étudié. En attendant, je vous aime tous.

JML